Sans CO2 (ou pas beaucoup)
Une démarche écolo
Dérèglement climatique, menaces autour de la biodiversité... C'est l’enjeu fondamental de notre époque. Tous les acteurs sociaux doivent absolument s’en emparer : des individus aux grandes entreprises en passant par l’État et les collectivités. Nous pensons que les acteurs culturels eux-aussi doivent agir! Dans son essence, comme dans son fonctionnement, le Théâtre à pédales a comme ambition de prendre ce sujet à bras le corps.
Plus dinfos : « Décarbonons la culture ! » (Rapport du Shift Project, fondation de JM. Jancovici)
Et concrètement...
Moins de moteurs !
En ruralité, pour voir du spectacle vivant, les spectacteurs prennent leur voiture pour se rendre dans une salle de spectacle: à chaque représentation des centaines de voitures émettrices de CO2. Nous inversons la logique : c'est le spectacle qui vient à eux, et qui plus est en mobilités douces : les humains à vélo !
Le matériel, plus lourd, suivra d'abord en utilitaire : nous faisons le choix d’un chapiteau gonflable, sans structure, afin de pouvoir opter pour un petit utilitaire plutôt qu’un gros poids lourd. Et puis, à terme, si c'est réalisable, celui-ci se transformera en roulotte à chevaux !
De ce fait, la tournée s'organise dans un espace géographique restreint.
Recycler, respecter, relocaliser
Eco-concevoir : un chapiteau, du matériel technique, la scénographie de chaque spectacle… Le matériel dont nous aurons besoin sera au maximum pensé autour des notions de deuxième vie, recyclage, circuits courts.
Respecter les lieux : dans notre installation comme dans notre fonctionnement – en terme d’utilisation d’énergie, de gestion des déchets, etc – nous ferons en sorte que notre présence soit la plus douce possible pour l’environnement dans lequel nous nous implanterons, et que les traces de notre passage soient inexistantes, sauf dans les têtes et dans les cœurs.
En lien avec les terroirs : pour notre buvette, l’ambition est de ne se fournir qu’en boissons bios et locales.
Une structure à taille humaine
« (...) en divisant sa jauge par dix, un festival rassemblant 300 000 personnes pourrait diviser ses émissions par un facteur compris entre 20 et 30. » (rapport du Shift Project)
Le temps des grosses structures, des gros centres dramatiques drainant des spectateurs venus de tout le département est sans doute venu à son terme - au regard des enjeux tant écologiques que de démocratisation culturelle - au profit d’une multitude de petites structures et troupes locales. C’est dans cette dynamique que le Théâtre à pédales s’inscrit.