Itinérant, pour tous, partout
Au cœur du village
Pour nous qui avons décidé d’y consacrer nos vies, l’art, le théâtre, la musique ont tout changé. L’art nous a permis de nous élever, au-dessus du métro-boulot-dodo routinier, de transcender notre héritage culturel et social, de questionner l’inquestionnable, le donné, l’évident. L’art a permis de donner de la perspective, du sens à nos vies. L’art nous a permis de vibrer, de passer par mille et une émotions, de nous sentir vivants.
C’est parce que nous croyons au pouvoir existentiel, spirituel, émancipateur de l’art que nous sommes convaincus qu’il doit être permis à tous d’y accéder. D'où notre volonté d'amener le théâtre là où il ne va pas (encore).
La ruralité, moins bien dotée que les grandes villes en moyens financiers et structures culturelles, est en particulier l’espace de notre action.
A chaque fois, nous proposons plusieurs spectacles : du très accessible comme du plus pointu. Afin que tous les habitants puissent y accéder avec plaisir. Mais aussi, peut-être, comme une sorte de parcours pour les non-initiés, les faisant passer du spectacle pour leur enfant à une comédie déjantée grand public et enfin à une œuvre contemporaine exigeante.
Après le spectacle…
Le Théâtre à pédales investit le village avec joie et jubilation ! Et avec une idée en tête : être un outil, modeste mais réel, de décloisonnement, de création de liens, de convivialité !
Lors du spectacle, lorsque des inconnus jusque là séparés s’unissent dans une même émotion, autour d’une même histoire.
Sous les lampions de la buvette-guinguette : l'arrivée de notre Théâtre à pédales devient (aussi) un prétexte pour les habitants se rencontrent, se retrouvent, se découvrent, trinquent, chantent, rient !
La rue : une chanson sur la place, un sketch sur le parking, un poème dans la ruelle… Des petites formes courtes afin de « poétiser » l’ensemble de la commune et provoquer des réactions et souvent déjà des échanges entre les spectateurs surpris, une ambiance, une expérience commune.
Le chapiteau : et si en dehors des heures des spectacles, l’Ehpad, le centre de loisirs, l’association locale s’emparait du chapiteau? Nous on dit oui !»